Ils sont rares les artistes aussi productifs que Popa capables
d'enchaîner albums et tournées en se renouvelant
constamment tout en restant au sommet de son art.
Alors que son album How a white boy get the blues (vendu à
plus de 30 000 exemplaires rien qu'en France) continue de tourner
sur nos platines, l'homme qui inventa le blues urbain made in
New York revient avec un album en hommage à toutes où
presque les chansons qui ont bercé son enfance.
On ressent dans les interprétations qu'il fait des classiques
des 60's tout son respect pour cette période, la couleur
rock blues qu'il apporte colle parfaitement à l'ensemble
des titres. Il reprend de Jimi Hendrix Fire et Hey Joe, s'inspire
de Sonny and Cher pour And the beat goes on (premier single extrait)
et réaménage les standards des Animals, War,, Otis
Redding, Eddy Cochran, Booker T and the MGS
Si la guitare de Popa rayonne de ses nombreux chorus, l'orgue
Hammond de George Papageorge prend souvent le premier plan pour
des solos aussi chaleureux que ravageurs : We gotta get out of
this place.
Galéa (madame Chubby) avait déjà participé
à l'élaboration puis à la tournée
de How a White boy
, ici elle prend une part encore plus
importante en assurant les duos, les churs et même
l'intégralité de titres comme Gloria, And the beat
goes on
avec un timbre de voix agréable et montant
haut qui n'est pas sans rappeler celui de Bonnie Raitt.
La photo de la pochette présente le couple Chubby au lit
en compagnie d'une Flying V (Epiphone V modèle Popa) et
les clichés se poursuivent en dépliant ce digipak.
Popa est toujours aussi créatif en évitant de tomber
dans l'écueil de la répétition des plans,
Flahed back intéressera autant les nostalgiques des 60's
que tout public amateur de rock blues. A déguster en urgence.
En savoir
plus sur Popa Chubby.
|