Si certains artistes mettent des années à élaborer
un disque, ce n'est pas le cas de notre bonhomme qui, alors que
Flashed
Back (son précédent opus) n'était pas
encore dans les bacs, enregistrait en mars 2001 les premières
chansons de The good, the bad... Vous en connaissez beaucoup des
artistes aussi prolifiques ?
Cette version moderne du bon, la brute... permet au chanteur
guitariste de nous surprendre une fois de plus avec 12 chansons
débordant de feeling où il teinte sa musique de
pop, de soul et de funk avec toujours sa dose de blues urbain
: If the diesel don't get you then the jet fuel will, Bad connection.
Comme il se plait à nous le dire : " Pour moi composer
n'est pas juste de faire un copier coller de ce qui a été
joué avant, il faut mettre ses tripes, parler de sujets
importants et constamment évoluer sinon le public remarque
le manque de créativité et vous oublie, c'est pour
ça que mes chansons ne ressemblent à ce que j'ai
déjà fait ".
Effectivement Popa a mis énormément de feeling
dans ce disque, des chansons comme I can't see the light of day
ne se contentent pas de quelques accords simplistes, elles contiennent
un peu du coeur de Pop, complété par les notes chaleureuses
d'un orgue Hammond. Il en est de même avec Dirty (studio
version) et I'll be there for you contenant un chorus de clarinette
qui apporte un petit côté jazz et la très
rock'n'roll I'm already stoned qui n'est pas sans rappeler certain
titres du tandem Jagger / Richard.
Mais Play it from the eart (en bonus) est sans conteste l'une
des chansons les plus fortes, pendant plus de 7 minutes, elle
résume 30 ans de l'histoire au sens large, avec en invités
Arthur Neilson, Mason Casey et Big Ed Sullivan. Popa Chubby signe
ici l'un de ses plus grands disques qui a toutes les chances de
devenir Sa Référence Incontournable.
En savoir
plus sur Popa Chubby.
|