Nul ne conteste à Popa d'être le pape du blues new-yorkais
et il faut dire qu'en plus d'être physiquement imposant,
sa production est prolifique (son dernier album en hommage à
Muddy
Waters avec Paul Personne date d'il y a quelques mois).
Ici avec Peace, love and respect, on change complètement
de registre. En 1er la pochette est assez explicite, mais on se
demande à qui est destiné ce doigt d'honneur. En
11 titres on comprend : les médias, la politique calamiteuse
de Bush, etc
. (vraiment là où ça fait
mal), tout est pourri.
Le tout est mis en musique de belle manière : les textes
ont du sens et de la gueule, la voix bien mise en place et (cerise
sur le gâteau) les solos sont maîtrisés et
pas trop longs.
En somme, une excellente surprise qui ravira les fans qui commençaient
à désespérer de la monotonie qui s'installait
dans ses précédentes productions. Chapeau Popa !
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