Phoenix jaillit dans notre sphère atmosphérique
pour la première fois en l'an 2000 avec un album qui s'appelait
United.
Cette découverte spatio-temporelle amena les chercheurs
de sons à ne leur offrir que des compliments. Ces maîtres
"es-musique" avec des titres comme Too young, Funky
squaredance et If I ever feel better traînent dans leur
sillage des finesses de composition, des qualités d'interprétation,
des maîtrises de production, des soucis du détail
et une efficacité redoutable pour le choix de leurs singles.
Les voilà de retour 4 ans plus tard pour un Alphabetical
tout aussi enjoué. Privilégiant le mouvement dans
une certaine unité, l'album choisit une trajectoire similaire
au premier dans un souci de faire encore mieux.
Everything is everything ou Run, run, run, les deux premiers
titres, provoquent un malin plaisir chez l'auditeur, grâce
à une pop soyeuse et gaie. Ensuite arrive I'm an actor
où le triste surimprime sa marque et provoque une rupture.
A partir de là, c'est un déluge de genres, un mix
où l'incompatible se transforme en patchwork brillant.
Quand l'esprit de Quincy Jones rencontre ceux du Velvet Underground
et de Air, ca donne Phoenix.
Phoenix en interview.
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