La Norvège devient le nouveau pays de référence
d'un jazz moderne dont l'un de ses principaux représentants
est Bugge Wesseltoft. Justement celui-ci a mis il y a quelques
années le pied à l'étrier de ce duo composé
de la chanteuse Beate S. Lech et du bassiste Marius Reksjo qui
ont trouvé leur place dans le mouvement nu jazz international.
Pour ce troisième album, le couple a souhaité élargir
sa cible en proposant une approche musicale moins sélect
où les mélodies ont été particulièrement
travaillées. Le rôle principal revient à la
chanteuse dont la douce voix suave tient le rôle principal
en apportant un petit goût de nu soul qui n'est pas sans
rappeler un peu India Arie ou les copains teutons de Tok Tok Tok.
En effet les compositions sont intimistes, la rythmique est sobre
tout en incitant à se déhancher gentiment et quelques
cordes arrangées de manière orientale apporte une
couleur originale aux compositions. Ce disque est un peu comme
une rencontre entre le jazz, la soul et la world music tout en
ayant à l'esprit de séduire un public large pas
forcément connaisseur dans ces styles, ce qui risque d'étonner
les puristes.
La symbiose entre la voix de Beate , son confrère Marius
et les musiciens venus accompagner le duo est parfaite, ce disque
s'écoute facilement tout en apportant une ambiance de quiétude
bien agréable, tout en conservant un côté
original qui permet à Beady Belle de ne pas se faire noyer
dans le flot des sorties étiquetées électro.
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plus sur Beady Belle.
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