Recevoir le dernier Wynton Marsalis ou déboucher une bouteille
de Château Yquem revient au même car chaque fois,
on se demande ce quils peuvent encore nous faire découvrir,
tant leurs noms sont synonymes de plaisir et de qualité.
Pourtant dans le cas de Marsalis, cest à nouveau
le choc car dès la première seconde de lalbum
-il ne faut même pas attendre la deuxième- on est
soufflé, projeté dans le fond de son siège,
les pieds fourmillent et les mains commencent à battre
le rythme, et on se retrouve à siffler avec la même
énergie que le plus acharné des supporters de foot.
Vous voilà transportés, comme par miracle dans
un club de la Nouvelle Orleans, pour accompagner et vivre la superbe
prestation live de Marsalis et de son septet. Et on se lève,
pour applaudir le maître lorsquil souffle dans sa
trompette, avec cette magie qui nappartient quaux
véritables bêtes de scène et aux tous grands
jazzmen. Même pas le temps de sasseoir entre le piano
ensorceleur dEric Lewis, le sax de Wessel Anderson et le
déluge de percussions qui deferle au cours du spectacle.
Soixante minutes de bonheur, de jazz, datmosphère
conviviale et super cool de club, de tempos dithyrambiques et
de joie de jouer. Soixante minutes pour vivre. Rien de plus. Rien
que du bon, du très très bon.
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