Zicline


Jeux

 



Plutôt un pied de nez ! Je déteste cette fête que je trouve sordide et dénuée d'intérêt. Je trouve que l'amour est l'une des plus belles choses qui soit alors lui fixer une date dans le temps est dégoûtant, simplement commercial.

Excepté " Mal Assis " les titres de votre album sont de courts témoignages. Avez-vous besoin de ramasser au plus proche de votre peau vos chansons pour ne garder que l'essentiel ?
J'ai une logique de composition assez simple et carrée. Parfois lorsque je ré-écoute mon album (ce qui m'arrive) je le trouve d'ailleurs trop cerné. Il faudrait à l'avenir m'affranchir de ce côté rigidifié.

Musicalement on vous sent très latine, voir sud américaine. D'où vous viennent ces rythmes chaleureux ?
J'écoute beaucoup de flamenco et j'ai écouté beaucoup de reggae. Ce sont des musiques qui me parlent. A mes débuts j'ai travaillé avec un musicien qui faisait de la musique espagnole. Inconsciemment cela a dû transpirer dans mes compositions.

Votre rencontre avec Edith Fambuena des ex-Valentins a-t-elle changé beaucoup de choses ?
Enormément ! Elle m'a montré comment développer une chanson à partir d'une simple guitare-voix. On a partagé cette expérience d'album qui est un évènement assez important, toutes proportions gardées… Elle m'a fait écouter des groupes que je ne connaissais pas, elle m'a fait toucher à la pop, ce qui m'a rendu un peu plus sensible à cette catégorie de musique.

Qu'est-ce qui vous motive à monter sur scène ?
C'est le côté qui oblige à repeindre les chansons fixées sur un disque de manière différente. J'aime bien l'idée aussi de faire évoluer ma chanson tout autant que moi j'évolue dans ma vie, offrir une nouvelle interprétation qui suit mon existence.

Faire une première partie aussi brillante soit-elle de Miossec n'est-ce pas frustrant à un moment ?

Non ! Pas du tout ! Je ne l'ai pas vécu comme l'entrée avant le plat de résistance. C'était un moyen de me faire découvrir aux gens qui ne connaissaient pas mes chansons. C'était un petit aperçu de quelques titres comme un échantillon. J'ai vraiment apprécié cette expérience en tout cas.

En écoutant " Jeunesse affamée " et en voyant les artistes qui vous ont inspirée, excepté Kezhia Jones, vous semblez naviguer dans une autre époque. Auriez-vous aimé vivre la folie musicale des années 70 ?
Je pense. J'ai l'impression que les gens quelque part étaient plus libres musicalement. Il existait une sorte de communion. Je trouve ça très attirant.

On a un groupe fétiche en commun apparemment, ce sont les Clash. Que pensez-vous du parcours artistique sans faute d'un garçon comme Joe Strummer ?

Suite

 


Retour au Sommaire - Menu
© Copyright 2005 ZICLINE