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Stephen : je ne pense pas, on ne travaille plus avec C-Records.
B : si ça continue, mais pour l'instant on n'a rien de prévu, Johnny est occupé, en fait on l'est tout les deux, on n'a pas le temps et j'ai juste envie de me concentrer sur NO.
P : les disques existent, Pop a un nouveau groupe qui s'appelle Brushed avec lequel il travaille et puis moi je sais pas comment je me sentirais à la fin de cette promo si je continue avec certaines choses mais j'ai quelques trucs qui ne sont pas achevés comme Monaco que j'aimerais finir…

Il y avait pas mal de tension dans le groupe quand vous vous êtes séparés après Republic, est-ce que c'est du passé ?
P : t'as tendance à oublier ce qui te fâchait, c'est comme pour un dispute, t'es franchement en colère et puis après quelques heures tu te demandes pourquoi tu l'étais. Pour NO ça fait plus de 8 ans , et les choses se sont un peu atténuées, on a réglé nos propres problèmes, c'est comme si un voile s'est levé et tu réalises que peut-être ce que tu appréciais à l'époque de NO c'était la musique alors c'est tout naturellement que tu te dis qu'il est peut-être temps de se retrouver, on dit bien que le temps arrange les choses.

B : je pense que dans la plupart des groupes après une longue tournée il y a ce sentiment de lassitude plus ou moins fort qui apparaît. Mais à part ça, on avait aussi de gros problèmes au niveau des affaires, une deuxième carrière avec l'Hacienda était un problème… On avait tous ces problèmes externes en plus ceux internes et la meilleure des choses à faire pour tout régler c'était d'arrêter.

Est-ce qu'à un moment ou un autre vous vous êtes demandés s'il y aurait un jour un nouvel album de NO ?
B : Je pense qu'à un moment je me suis dit qu'on ne ferait plus de nouvel album. Le groupe ne s'est jamais séparé mais on a fait aucun plan et pour tout le monde c'était horrible, tout ce qui nous liait semblait disparaître. A NO on n'a jamais planifié à long terme, on se concentrait sur 1 ou 2 mois et de cette manière t'as pas l'impression que la vie est un fardeau.
P : moi j'étais assez triste de la manière dont ça s'est passé, je l'ai regretté mais je n'ai rien pu faire contre, mais je suis content qu'on soit à nouveau ensemble. Maintenant, je dois l'admettre, je m'entend très bien avec Bernard, c'est comme si on venait à peine de se rencontrer…

Qu'avez-vous comme relations maintenant - êtes-vous toujours bons amis après tout ce qui s'est passé ?

Suite.

 


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