Astonvilla, 05/11/2002, la Cigale, Paris.
Si l'un de leurs précédents passages
dans la capitale s'était déroulé au Café
de la danse lors la sortie du disque acoustique, cette année
Astonvilla a visé plus grand en remplissant 2 soirs de
suite la Cigale. Il faut dire qu'entre ces concerts il s'est passé
beaucoup de choses dans la carrière du groupe
20h30 les lumières s'éteignent,
Fred et ses copains rentrent sur scène, ils donnent vite
le ton de la soirée en attaquant Voiture française
(extrait du dernier album), Nico balance une série de riffs
tout ce qu'il y a de plus rock'n'roll, la page unplugged est totalement
tournée.
Effectivement pendant près de 2 heures,
dont 2 rappels, Astonvilla retrouve sa place dans le rock français
et même Raisonne, la seule jouée à la guitare
sèche (sans les violons), sera suffisamment pêchue
pour faire chanter et bouger le public, qui mettra 30 minutes
à se lâcher totalement.
Astonvilla ne privilégie pas les nouveaux
titres, à priori, il ne les jouera pas tous, au profit
des anciens tubes comme J'aime regarder, hyperhypnose, Peu importe,
J'en rêve (dont nous connaissions tous les paroles) ou I
won't let you go (les classiques) qui continuent à être
les moments forts du show. Parmi les nouvelles compositions, Le
chien (curieusement joué 2 fois) permis au public d'aboyer
pendant le refrain et Fred, lors de la seconde version en fin
de concert, fit un petit tour de salle (porté par le public),
avant de jouer la reprise énergique : J'aime regarder les
filles (de Coutin).
Petit complément à cette grande
fête, ce 5 novembre est la date d'anniversaire du bassiste
Djibb à qui nous chanterons (pas toujours synchro) un énorme
Joyeux Anniversaire ! ! !
Les 5 copains (en incluant Edouard Tomasi, le
percussionniste légèrement guitariste) se sont donnés
à fond comme à leur habitude, leur nouveau show
est parfaitement rôdé, Nico fait des prouesses rythmiques
avec ses guitares et Doc donne un bon tempo à l'ensemble,
il fait même un petit duo de percus avec Edouard.
Un concert dont on sort en sueur, heureux d'avoir
passé une bonne soirée. Le public d'Aston à
lui aussi évolué, il comprend les fans de la première
heure mais aussi tous ceux qui l'ont découvert avec le
live (à qui le côté rock n'a pas déplu),
ce qui donne une tranche d'âge allant d'environ 16 ans à
la quarantaine passée, soit plusieurs décennies
de spectateurs, ce qui n'est pas donné à tous les
groupes de rock français qui ont plus de 15 ans de route
derrière eux.
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