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Programme :

Sheer K
Jeanne Cherhal
Ibrahim Ferrer
Jane Birkin
Deep Purple
New Order
Luke
Ghinzu
Laetitia Sheriff
Ridan
Devendra Banhart
Amadou et Mariam
Mickey 3d
Louis Bertignac
Iggy Pop and the Stooges
The Kills
The Sunday Drivers
Tinariwen
Bernard Lavilliers
Michel Delpech
Tiken Jah Fakoly
Rachid Taha
Newport
Franz Ferdinand
Kool Shen
TTC
Laurent Garnier

 

 



Festival des Vieilles Charrues, 22, 23 et 24 juillet 2005.

Samedi 23 juillet

La première journée fut longue et fatigante. Mais, comme diraient certains : " Pas de pitié pour les croissants " ! Le réveil fut donc dur, mais le travail n'attend pas.

La journée du samedi s'ouvre avec la ravissante Laetitia Sheriff qui, de sa voix si fraîche, certes ne vous réveille pas, mais au contraire vous envoûte un peu plus. A suivre de près ! Puis vient le tour de Ridan et son phrasé écorché vif qui lui a valu la Victoire de la Musique 2005 dans la catégorie révélation album. Sa prestation parle d'elle-même. Ce jeune homme est aussi une révélation sur scène.

Il n'est pas encore 17 heures mais les festivaliers sont déjà très nombreux. Pour cause : Devendra Banhart pointe le bout de son nez sur la scène Kerouac. Le résultat est le même qu'à Dour la semaine dernière : un son très correct, une ambiance hippie à son comble, et une prestation terne, sans grand mouvement, sans grande saveur. Il ne suffit donc pas d'accrocher à leur style musical, encore faut-il vraiment entrer dans la toile qui se tisse autour du groupe.

Heureusement, les festivités reprennent avec le concert d'Amadou et Mariam. Leur tournée fut extrêmement longue, et c'est fort logiquement qu'on les retrouve aux Vieilles Charrues. Le public, visiblement très réceptif, a passé un moment plein de soleil, malgré les trombes d'eau qui s'abattent sur la Bretagne. Et les incantations du couple de Bamako n'y changeront rien. C'est dans ces moments là que l'on comprend que la musique permet d'oublier les tracas et de soigner bien des maux. Dans les cœurs, c'est Un dimanche à Bamako, mais, trempés jusqu'aux os, les spectateurs sont bien présents un samedi à Kerampuilh (olé !).

Mais la pluie ne rebute personne, bien au contraire. A 20h30, Mickey 3d se présente devant une foule ahurissante, la tête sous l'eau mais survoltée. Michael Furnon n'en revient pas lui-même. Alors le groupe le plus populaire de France décide d'être à la hauteur de ce sacrifice de masse, et envoie la sauce avec beaucoup d'envie. Tout y est : l'énergie, la communion, les " tubes ", le discours associatif (hum…), tout ! Une bonne heure de show et le tour est joué : La pluie semble s'être arrêtée. Mickey se sera donc bien mouillé pour faire plaisir à ses fans !

Après la nouvelle scène, place à l'ancienne avec Louis Bertignac. Celui que tout le monde connaît pour son passé au sein de Téléphone ou pour son présent de compositeur (pour Carla Bruni par exemple) a rencontré un succès aussi attendu que mérité. Bien sûr, tout le monde attendait surtout les titres de Téléphone. Mais Bertignac ne s'est pas contenté de réinterpréter un répertoire déjà bien connu. Au contraire, il a montré toute l'étendue de son talent de compositeur, a su prouver la qualité de son travail et a fait taire les sceptiques qui le croyaient " has been ".

Déjà 23 heures. Notre attente est récompensée. A peine le temps de dire ouf ! que la scène Glenmor rugit de plaisir en voyant apparaître Iggy et les Stooges. Voilà des hommes de légende ! Un peu comme si Led Zep' ou les Doors jouaient ce soir à Carhaix. L'Iguane est resté fidèle à lui-même : malgré son âge déjà bien mûr, le corps d'Iggy s'exprime toujours autant, gesticulant dans tous les sens comme s'il avait 20 ans (ou presque). La foule est enchantée de voir les Stooges à ses côtés. Iggy sans les Stooges, c'est un peu comme Laurel sans Hardy (dans un autre registre, on se comprend). Mais ce soir, on a eu le droit à la totale ! Un programme superbe, avec notamment " 1969 " et " I wanna be your dog " (deux fois, rien que ça !). C'est dans ces moments là que l'on se dit : " j'ai bien fait de venir " !

Dur d'enchaîner après de telles émotions. 00h30 : The Kills ont envahi la scène Kerouac. De loin, c'est visuellement extraordinaire. Les ingénieurs aux lumières font des merveilles ! Le couple provoque, étonne, donne tout. Même si, pour des raisons indéfinies, le show ne dure qu'une quarantaine de minutes, ce petit moment fut bien intense.

The Sunday Drivers clôtureront la soirée d'une prestation très convaincante et assez touchante, marquée par le tube " On my mind " qui a remué la foule malgré l'heure déjà bien avancée.

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