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Au programme :

The Bellrays
Noir Désir
Archive
Aston Villa
Miro
The Chemical Brothers
Un Air Deux Familles
Travis
Muse
Rammstein
Les photos

 

Photos :
Géraldine et Stéphanie.

 



Les Eurokéennes de Belfort du 05 au 07 juillet 2002.

Et voilà, finis les 3 jours de bonheur sur le site de Malsaucy, pour la 14e édition des Eurockéennes de Belfort qui s’est achevée dimanche soir. 83 000 entrées sur les 3 jours, un record pour ce festival.

Un public très hétérogène, comme d’habitude, composé de jeunes délurés, de moyens jeunes ne présentant aucun signe distinctif et les carrément vieux limite en costard. Et cette année, nouvelle tendance, une nouvelle espèce hurlante ( on ne sait pas vraiment si c’était pour un groupe en particulier mais apparemment il y a un concours du cri le plus débile dont le prix final sera … le droit de crier dans un micro ?).

Un programme éclectique passant de la soul punk à l’électro-percussions, pour revenir au reggae en passant par le métal !

Beaucoup de groupes pas forcément célèbres (pour nous) mais néanmoins bourrés de talent, comme Bilal, The Bellrays, The Notwist, Burning Heads...
D’ailleurs la programmation a laissé la part belle aux tremplins (petits groupes peu connus mais plein de promesses) et donc une fois encore des découvertes qui vont faire des trous dans notre budget CD.

Il est certain que les têtes d’affiches sont toujours des facteurs non négligeables pour déplacer des foules, à l’exemple de Noir Désir, qui en est à sa 4ème apparition aux Eurockéennes, mais également la présence des Saïan Supa Crew, Sinclair, Travis, Rammstein, The Chemical Brothers, Muse, Guem, Tarmac, Air et du groupe Archive.

Une belle brochette d’artistes français était également au rendez-vous.
D’ailleurs avec tous les évènements politiques et « culturels » de cette année dans notre petit pays, le cru 2002 était placé sous le signe de la revendication.
Aston Villa, Miro, Noir Désir, Lofofora, Un air deux familles et j’en passe, tous ont eu une petite phrase, une dédicace, un jeu de mot ou carrément tout un laïus, contre les L5 et autres académies, messieurs Messier et Raffarin, le nouveau gouvernement, et bien sûr les élections ! Si avec tout ça on n'a pas compris !!!

Pour une fois nous étions dans les bonnes grâces de Dame Météo qui a sûrement cherché à se faire pardonner de ses caprices de l’an dernier qui avaient valu l’annulation de la soirée de vendredi. Chose rarissime qui mérite bien un bulletin spécial :
Vendredi : bel après midi ensoleillé et première soirée chaude dans tous les sens du terme. Tout allait bien jusqu’à ce que Bertrand Cantat des Noir Désir affirme dans un rappel que le vent l’emportera…. La pluie jalouse, n’étant pas de cet avis nous l’a bien fait comprendre : c’est malin ! C’est en sortant nos K-Way dans un Tostaky endiablé qu’on s’est vraiment, pleinement, complètement senties aux Eurocks !
Samedi pluie et boue juste un peu pour le folklore et dimanche grand beau.
Ca fait tout bizarre d’ailleurs de sortir les débardeurs pour les Eurocks mais on s’y fait très vite ! Sauf que ceux qui avaient prévus les cirés et pas la crème solaire s’en sont cramés le nez…

Géraldine et Stéphanie.

 


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