Dour
Festival 2003, du 10/07 au 13/07.
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Jeudi 10 juillet.
C'est sous un soleil de plomb que nous débarquons
à Dour, en Belgique, le 10 juillet 2003, dans ce qui nous
apparait au début comme un enfer où le public nombreux
s'est donné rendez-vous. Tous entassés le long d'un
chemin de croix poussiéreux, nous nous rendons sur le site
du festival, lentement mais sûrement. Coup de chance à
notre arrivée, on nous propose un emplacement dans le camping
bénévoles (ça c'est un coup de chance), situé
dans le festival. Après avoir longtemps galéré
pour monter nos tentes, on décide d'aller faire un tour,
histoire de se dégourdir les jambes, et de ne plus rester
plantés sous la canicule, avant le premier gros concert
de la journée : Dionysos. Leur show a rassemblé
une foule considérable, voulant comme nous commencer son
festival avec un concert de qualité. Pari réussi,
tant au niveau de l'intensité (quelques pauses très
courtes, voires infimes, des membres surexcités (la chaleur
?), et un chanteur au top de sa forme, qui bouge dans tous les
sens, et qui se paie le luxe de slammer dans la fosse, comme aux
Solidays et aux Eurocks), qu'au niveau du set, qui fut d'une grande
qualité : Anorak, Song for a jedi, Don Diego 2000, Mc Enroe's
poetry ou encore une superbe reprise de Léo Ferré
: Thank you Satan.
Après une longue pause marquée par
la prise intensive de raviolis en boîte, on se retrouve
vers 23h (déjà !) pour le show que tout le monde
attend depuis le début de la journée, et qui est
certainement un des 3 plus gros shows de ce festival : Soulfly.
Malgré un jeu de lumière tellement foireux (rouge
et violet, voir rien qui donne aux photographes des envies meurtrières
), le set de Soulfly est une grande réussite : intensité
maximale (on à l'habitude maintenant), une foule plus que
convertie, un pogo...décapant et un choix de chansons toujours
aussi efficace, avec des titres comme Eye for an eye, Back to
the primitive, Jumpdafuckup, Seek n'strike, Roots bloody roots
ou encore la parenthèse percussions. A noter néanmoins
une petite pointe d'originalité avec une reprise de Breed
de Nirvana. Un show démentiel qui comble ceux qui n'avaient
jamais vu Soulfly sur scène, et une confirmation pour tous
les autres qui savaient à quoi s'attendre. Soulfly comme
on les aime : en grande forme.
Fatigués par le voyage, on décide de ne pas se coucher
tard pour être en forme les 3 jours qui suivent, et qui
sont les plus conséquents.
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