Julien Lourau, 11/11/2002, la Cigale Paris.
Le tout Paris avait ce soir rendez-vous à
la Cigale qui pour un soir accueillait un concert de jazz et un
Julien Lourau en grande forme, heureux du succès de son
dernier disque The
Rise et de son arrivée chez Label Bleu .
La première partie fut assurée par
Vincent Segal qui en à peine plus de 20 minutes, extirpa
de son violoncelle électrique branché sur une série
de pédales des sons aussi curieux les uns que les autres
tout en restant musicaux, à l'image de sa collaboration
avec Cyril Attef dans Bumcello.
Vik Moan
vint le rejoindre le temps d'interpréter une chanson qui
sera sur le disque solo de Vincent Segal.
Concert sans faute pour Julien et son quartet
qui pendant près de 2 heures enflamma un nombreux public
de connaisseurs. Julien est majestueux " au volant "
de son saxophone tout en laissant de la place à ses musiciens
pour exprimer leur talent, nous serons conquis par de splendides
envolées de son pianiste : Bojan Zulfakarpasic ou par 2
duos de cuivres entre Julien et un jeune flûtiste hongrois
qui fit sensation et qui est voué à un brillant
avenir (je n'ai pas retenu son nom).
Pour ma part j'ai préféré
les parties latino jazz avec une brillante équipe de percussionnistes
venus apporter un intense rythme aux compositions, elle fut particulièrement
acclamée. Chaque musicien, y compris le contrebassiste,
nous honorèrent d'un solo, rapidement rejoints par le quartet
pour continuer la composition.
Julien mène parfaitement d'un mouvement
de tête ou d'un regard ses musiciens, tout tourne parfaitement,
logique pour un artiste d'une telle renommée. Un bon point
aussi pour l 'éclairage original et intimiste composé
d'espèces de grappes de bouteilles en verre accrochées
au dessus de la scène et changeant de couleurs sans trop
donner de clarté, ou comment donner une petite touche de
club de jazz à un lieu beaucoup plus grand.
Vincent.
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