Pascal Obispo, 17/11/2003, Zénith de Paris.
Après plusieurs mois d'attente, ce fameux
soir est enfin arrivé avec une grande interrogation pour
tous les fans : Qu'est-ce que cette tournée Fan ? Est-ce
une réminiscence des années 70, une série
de tubes qu'interprétaient ses idoles
? La salle
est archie comble, eh oui 5 Zénith complets puis un Bercy
prévu en janvier 2004. De plus le concert est filmé
et enregistré.
La première partie assurée par The
Rabeats est plutôt délire avec un retour aux années
60 puisque que les 4 musiciens rendent hommage aux Beatles, tout
y est jusqu'au look d'époque. Ils reprennent 5/6 gros tubes
pour un moment de nostalgie qui m'a laissé penser que la
suite allait être de la même veine.
20 minutes d'entracte original puisque sur un
écran au fond de la scène sont diffusés de
nombreux extraits de films et de séries comme La Fureur
du Dragon, La Grosse Comédie, les Nuls, des bouts du clip
de Fan, plus ceux des copains Florent Pagny et Natasha St Pier.
Pascal est arrivé sur scène méconnaissable
avec une perruque blonde toute frisée, des lunettes blanches,
il est drapé dans un long manteau en plumes, tel Michel
Polnareff, son idole dont il interprète pendant une demi-heure
quelques-uns de ses titres connus : Goodbye Marylou, Lettre à
France
Une section de cordes sur roulettes vient l'épauler,
elle reviendra un peu plus tard dans la seconde partie du show.
Il est accompagné de ses complices habituels
Christophe Deschamps, Pierre Jaconelli, Laurent Vernerey et le
nouveau second guitariste Frédéric Château.
Il rend un dernier hommage à Michel en chantant seul avec
le public : Lucie. Pascal joue sur un piano couvert de fourrure
synthétique rose dans l'esprit des 70's.
Après c'est la grosse déception,
à part deux nouveaux titres (Zinedine et Atlantide), il
chante ses plus gros tubes (Millésime en hommage à
sa compagne Isabelle
) dont certains ont été
réarrangés pour sonner plus rock comme Ma raison
d'être. Ayant déjà vu sa précédente
tournée, je n'ai pas trouvé de gros changements.
En prime il joue en formation acoustique le tube qu'il a écrit
pour Florent Pagny : Ma liberté de penser, sympa mais un
peu trop commercial tout ça !
Heureusement le jeu de lumières est impeccable.
Le final est par contre beaucoup plus original. Pascal s'envole
dans les airs tel un oiseau, une pluie de paillettes tombe sur
les spectateurs et bien sûr il termine en chantant Fan (qui
se transforme en Daddy Cool avant de revenir à Fan) où
tout son groupe arrive déguisé en Elvis Presley,
Angus Young, Marylin et en Freddy Mercury avec porte jarretelles
pour Pascal, le gros délire.
Mon impression est donc mitigée, le show
est réglé au millimètre, quelques bons moments
mais cette tournée fan a plus des allures commerciales
que nostalgiques.
Nathalie.
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