Olympic Gramofon, 27/05/2003, La Maroquinerie,
Paris.
Julien Lourau, saxophones ; Vincent Segal, violoncelle
; Cyril Atef batterie et chant ; Sébastien Martel, guitare
et chant ; Eric Löhrer, guitare ; Shalom, platines.
Si la Maroquinerie est une salle chaleureuse,
l'affluence des grands soirs et une météo estivale
sur Paris a tout bonnement fait exploser le thermomètre.
Les six apôtres d'Olympic Gramofon, groupe
éphémère à la composition insolite
qui sévit il y a six ou sept ans, se retrouvent sur scène
après plusieurs années de séparation. Leur
musique est toujours aussi indéfinissable. Jouant avec
le même entrain, reggae, trash, funk, rock, jazz ou country
; ils convertissent tous les clichés en énergie
et en recherche. La musique naît devant le public, et si
les musiciens suivent la trame des morceaux, ils se laissent des
portes ouvertes vers l'improvisation. Et les spectateurs de se
ravir lorsqu'ils sentent la musique monter, le rythme se faire
dansant ou les riffs devenir plus violents. Mais le groupe ne
s'attarde pas sur des boucles qui ronronnent et part de suite
dans une autre direction. Sébastien Martel et Cyril Atef
s'amusent à chanter et jouent les boute-en-train de service.
Un concert de retrouvailles qui souhaitons-le
en laisse présager d'autres, pour que le groupe tourne
davantage et nous offre pourquoi pas un enregistrement en public.
Mais bon sang, quelle chaleur !
Fred.
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