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Photos Xavier

 



Superbus, The Servant, La Ruda, 04/06/2005, Gala Polytechnique.

Arrivés sur les lieux vers 20h pour repérer un peu toutes les " attractions " de ce grand gala, on se dirige lentement vers la scène située dans la cour extérieure. C'est Superbus, qui doit ouvrir le bal, seulement, suite à un problème d'éclairages, qui a nécessité la coopération entre la sécurité et le public pour tirer la barrière de sécurité et laisser passer un échafaudage sur roulettes (une coopération cordialement applaudie dans les deux camps), le concert prend du retard : il ne commence qu'à 21h30.

Superbus déboule sur scène sous les acclamations d'un public qui visiblement les attend. Le groupe est en forme, et enchaîne les chansons sans baisser le rythme. Le show est énergique, captivant. Peu d'interruptions durant le show avant que Jennifer ne réponde par la négative aux " A poil " lancés par un public largement tombé sous le charme de la charmante punkette en pantalon écossais qui répond : " Mais je crois que vous avez un espace pour ça ? " dit-elle, en parlant de l'espace Erotix à l'entrée du gala. Les tubes s'enchaînent : Pop'N'Gum, Aéromusical, Radio Song, Sunshine, Superstar ou encore le très attendu Tchi'cum bah ! bien prolongé par quelques solos improvisés par les deux guitaristes. La communion avec le public est franche et totale et le groupe donne une belle prestation. Avant de nous quitter Superbus nous offre une reprise ( bien exécutée d'ailleurs) de Boys don't cry de Cure et, en guise de rappel, le groupe inverse les rôles, tandis que le lead guitarist prend le micro, Jennifer passe à la guitare et elle se débrouille très bien. Le public les remercie chaleureusement, la soirée s'ouvre bien.

Difficile d'enchaîner après la démonstration dynamique de Superbus, mais cela n'effraie pas The Servant, qui a l'habitude des grands rendez-vous. Le groupe attaque par une première ballade à la guitare électro-acoustique à cause d'un problème d'accordage des guitares électriques. Dès la seconde chanson, tout rentre dans l'ordre, et le chanteur troque contre un micro. On va enfin pouvoir le voir onduler comme des vers de terre (cf. le clip d'Orchestra). En effet, on a le droit à un concert " faits et gestes " de la part du chanteur, fidèle à son image. Mise à part cette attitude bizarre mais assez drôle, la voix est bonne, le timbre est celui de l'album, ce qui n'est jamais évident à réaliser en live. Le son des guitares est parfois un peu brouillon (les enceintes commencent vraiment à saturer) mais il est relativement bon tout au long du concert. Le public, qui est surtout venu pour entendre les hits Orchestra et Liquified, n'est pas déçu, car les deux titres sont exécutés avec brio.

Il est très tard quand La Ruda pénètre sur la scène de Polytechnique. Le show se déroule dans une super ambiance, festive, rythmée par des titres très rock, même si ce sont les anciens morceaux, ceux de l'époque Ruda Salska qui font le plus recette. Comme d'habitude…Néanmoins, La Ruda joue avec une telle énergie que vieilles et nouvelles chansons explosent dans la confusion générale (les enceintes commencent vraiment à battre de l'aile et le son crépite) qui n'a pour effet que de mettre en valeur toujours un peu plus le ska explosif et festif qui ne fait pas dans le détail.

Porté par son excellente section de cuivres, on prend tous plaisir à retrouver La Ruda dans une telle furie. Il n'y a qu'à voir le nombre d' allers-retours effectués par le chanteur pour comprendre que ça bouge énormément dans la salle, même si le public s'est considérablement réduit au fil des heures. La Ruda a aussi le droit à son petit rappel de 3 titres dont l'excellent Odyssée du réel, qui est probablement l'un des meilleurs titres du répertoire de La Ruda.

Le concert s'achèvera vers 2h30 du matin, laissant la place aux DJ's Benassi Bros et Philippe B, qui ont pour tâche de maintenir tout le monde en éveil jusqu'au premier RER.

Xavier.

 

 


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