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On débute cette deuxième
journée des Solidays par le concert d'AS Dragon.
Celui-ci est énergique et intense malgré un
temps encore incertain. Pas de grande originalité dans
ce show à l'exception d'une reprise rock assez hilarante
du classique "Frère Jacques". Un bon début
de journée, en douceur malgré les décibels.
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On enchaîne sur Luke,
et son tube Sentinelle (à voir les réactions
des gens, on a l'impression qu'ils n'ont fait que cela). Un
vrai bon moment très rock, dynamique, face à
un public actif. La pluie pointant son nez, les spectateurs
se tassent et sortent les parapluies. Cela n'a pas refroidi
les fans venus en masse assister à ce concert de Luke,
avec son chanteur/guitariste (Thomas Boulard) vêtu d'un
tee-shirt Ska Wars. Plutôt fun. |
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La suite est un peu moins drôle avec le
premier gros dilemme : La Grande Sophie ou Les Hurlements de
Léo ? Ce sera la pluie qui tranchera, et on se réfugie
ainsi sous l'espace presse. Pas pour toute l'heure, rassurez-vous,
puisqu'on décide d'aller faire un tour au concert des Hurlements
de Léo, pour assister aux dernières chansons, qui
semblent survoltées à l'image de la foule.
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Après une pause café,
direction la scène Paris, qui accueille les québécois
des Cowboys Fringants. Inconnus pour la majeure partie
de l'assemblée, ces Cowboys de Montréal s'imposent
comme LA révélation de ces Solidays. Quel concert
! Une générosité à toute épreuve,
un humour décalé et bien cinglant, une musique
western appuyée par une violoniste de grand talent.
Bref, le grand moment de la journée. |
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Avec un concert comme celui là, difficile
d'enchaîner sur un truc moins appétissant. Dolly
ou Cali ? On opte pour Cali, et ses deux tubes que les
radios matraquent. Sympa mais sans plus, pas un grand jeu de scène.
Un peu stagnant. Comme quoi, il n'y a pas que Mickey 3D qui est
embêtant à voir sur scène (et Cali n'est pas
le dernier).
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Vient enfin l'heure de Césaria
Evora. Là pour le coup, il faut aimer. Mais quand
on aime cette vieille bonne femme pleine de cur et à
la voix "remplie de saudade" (dixit Le Parisien,
sic), on ne peut que tomber sous le charme de sa présence
envoûtante. Césaria Evora impose le respect !
Bon, c'est sûr, niveau jeu de scène, c'est pas
trop ça. Mais ne serait ce qu'un sourire de la part
de la reine des chanteuses suffit à combler sa foule
! |
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Nouveau choix difficile : Sinclair ou Sanseverino.
C'est Sinclair qui l'emporte, mais de justesse. Show énergique
et agréable si ce n'est qu'il raconte sa vie entre deux
. Sans commentaire, au moins on aura bien rigolé...
Heureusement, c'est l'heure de l'ange salvateur
qui approche : M ! La foule massée devant la scène
principale est gigantesque, il n'y a plus une parcelle de terre
inoccupée, Matthieu fait le plein ! Entrée en scène
façon "rock star lover " (il apparaît en
ombre derrière un cur de papier blanc), Matthieu
Chedid offre 1h30 (oui, il a le droit à 30 minutes de plus
que les autres) d'un concert exceptionnel, avec tous ses tubes
: Je dis aime, Le complexe du corn-flakes, Onde sensuelle, Qui
de nous deux, Machistador ou encore une reprise de Highway to
hell d'AC/DC splendide ! Rien à dire, il nous a ébloui
! Petite note d'originalité : le jeu avec une personne
pris au hasard dans la foule, venu jouer une reprise de Mickey
3D ! Sympa, et bonne ambiance !
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La journée se termine
par Sergent Garcia, et son reggae-rock dont la réputation
n'est plus à faire. Je ne l'avais jamais vu en concert
(et pourtant, c'est pas faute de l'écouter sur album
depuis longtemps !). Accompagné de ses Locos Del Barrio,
Sergent Garcia distribue des " good vibes " et sa
musique dans une ambiance très " salsa ". |
Le show démarre tranquillement, sans trop
s'envoler, jusqu'au titre phare Acabar mal, qui débride
un public qui n'attendait que ca pour se mettre en trance ! Le
Sergent enchaîne avec son nouveau single, Long Time, qui
amplifie ce mouvement de foule. Le reste du show est à
cette image : un concert généreux, un public réceptif.
Sur une heure de concert, ça fait 40 minutes de folie,
bon bilan !
Suite
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