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Bruce Springsteen and the E Street Band, 24/05/2003, Stade de France.

Ils sont rares les artistes qui parviennent à faire passer leur énergie dans un lieu aussi grand que le Stade de France, même quand une abondante pluie arrose copieusement le public (de 7 à 77 ans) venu voir The Boss !

Quelques mois après un passage à Bercy (où je n'étais pas comme beaucoup d'autres), Bruce Springsteen accompagné par son E Street Band est venu donner un show comme seuls quelques rares grands artistes sont capables de le faire pendant 2h50 dont ¾ d'heure de rappel.

Il débute par une reprise de Creedence Clearwater Revival qui ne tombe pas mieux : Who'll stop the rain, l'écran à gauche de la scène en profite pour tomber en panne, avant de jouer de nombreux titres extraits de son dernier album : The Rising. Le son est très bon par rapport à la taille du stade et deviendra de mieux en mieux , les chansons acoustiques dégagent une réelle force, idem pour la splendide intro au piano de Ramdom à donner la chair de poule.

Le E Street Band est parfaitement en place derrière le Boss, Clarence glisse quelques solos de saxophones les guitaristes savent compléter efficacement le jeu de Bruce (bardé de sa Télécaster 50 reissue) et la charmante violoniste (Soozie Tyrell) sait se faire entendre dans ce monde d'hommes (n'oublions pas pour autant la seconde demoiselle armée de sa guitare folk : Patti Scialfa - Madame Springsteen).

Ce qui peut être surprenant est que Bruce discute peu avec le public, il lâche des remerciements en français mais pas de long textes pour expliquer un peu plus ses chansons ou donner son avis sur la politique américaine. Néanmoins le Boss descend de scène pour voir de plus près son public, il court d'un bout à l'autre de la scène glissant sur les genoux. Il tient toujours la grande forme, mais ne fait plus monter une spectatrice comme il le faisait auparavant pour danser avec elle.

Le petit regret est le retrait de plusieurs morceaux cultes comme Born in the USA ou Hungry heart que nous attendions tous, heureusement nous avons le droit à Born to run et à un magistral Dancing in the dark repris par 50 000 chœurs. N'oublions pas non plus la version particulièrement rock'n'roll de Seven nights to rock lors du premier rappel.

Les premiers spectateurs arrivés dans le stade à 18h ont eu la chance de voir Springsteen monter sur scène pour jouer 3 titres en acoustique.
La rumeur dit qu'après ce concert Bruce a retrouvé une autre star qui était elle aussi à Paris ce soir là dans une autre salle : Neil Young.

Désolé pour les nombreux détails dont j'ai oublié de parler comme la vidéo qui est envoyée sur les écrans à la fin du concert, mais après 3 heures d'une telle intensité la mémoire peut parfois faire défaut.

Vincent.

Tracklisting dans l'ordre du show :
Who'll stop the rain, The rising, Lonesome day, The ties that bind, My love will not let you down, Trapped, Sky, You're missing, On a sunny day, Be True, The promised land, Worlds apart, Badlands, Out in the street, Mary's place, Jungleland, Into the fire, Bobby Jean, Ramrod, Born to run, Seven Nights to rock, My city of ruins, Land of hope and dreams, Dancing in the dark.

 


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