Dans le milieu et depuis plus de 20 ans (Steve Coleman est un
des fondateurs du M'Base, Macro-Basic Array of Structured Extemporizations,
au début des années 80), le saxophoniste alto n'a
jamais à ce jour dérogé à sa règle
: La musique doit avancer coûte que coûte !
Preuve est de constater que The ascension to light poursuit
incontestablement le travail entrepris par le natif de Chicago.
Enregistrées au 1er semestre 1999, ces 9 compositions
sollicitent le jazz certes, mais au pluriel, avec son lot d'improvisations,
harmoniques, rythmiques, mélodies en tous genres mais aussi
de silences. Le tout sur des formats divers. L'envoûtant
Reciprocity dépasse les 10 minutes quant à Urban,
il n'excède pas 2 minutes.
L'orchestration elle-même varie selon les plages. On passe
d'une grande formation au quartet de base, d'un saxophone au luth
chinois, de la batterie au gong, de la voix au pipa
Bref ! The ascension to light est un disque imprévisible
qui n'en finit pas d'explorer l'univers musical du saxophoniste.
D'un abord peu facile pour le néophyte, ce nouvel enregistrement
est un incontournable pour les autres
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sur Steve Coleman.
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