Après le succès éblouissant (en pas forcément
prévu) de Clandestino qui s'est vendu à plus de
2,5 millions d'exemplaires de par le monde et qui lui a permis
de donner des concerts aux 4 coins du monde (jusqu'en Amérique
Latine), Manu Chao s'est vite remis au travail en compagnie de
Renaud Létang.
Esperanza est la suite logique du précédant opus
avec des mélodies qui ont, parfois, un petit goût
de déjà entendu. Les chansons sont toujours remplies
de clichés musicaux latins, complétant les textes
que manu chante en plusieurs langues : français, portugais,
espagnol, anglais
Chaque titre a ce petit côté
ensoleillé qui donne envie de tout plaquer et de voguer
vers d'autres horizons : Denia, Merry blues, Eldorado 1997, La
primavera
allant même jusqu'à un jazz à
la Cotton Club avec Le rendez-vous.
Les cuivres, percussions et churs féminins viennent
fréquemment enrichir le travail de Manu, le tout dans une
ambiance estivale et festive : Pepito.
Sa musique est un patchwork artisanal de qualité où
tous les instruments sont acoustiques et se posent à côté
des pirouettes sonores et boucles qui avaient fait le succès
de Clandestino : Mr Bongo. Pour sa tournée il a fait appel
à des musiciens venant de pays aussi éclectique
que peut l'être sa musique.
Même si l'ex Mano Négra est resté fidèle
à son image, Esperanza est le moyen le plus rapide et le
moins cher de faire un voyage en Amérique Latine. Manu
fait parti des rares artistes français qui sont écoutés
de Madagascar au Mexique.
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sur Manu Chao.
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