Il y avait eu Le prix du silence, L'art
de la joie, En
concert, les huit copains de Saumur passent à la vitesse
supérieure avec Passager du réel, le premier album
de la maturité.
Si les premières galettes avaient été enregistrées
sans gros moyen (entre une ferme et un garage), celle-ci a été
mis en boite en studio avec le réalisateur Andy Lyden (U2,
Bob Marley
). Pierrot (le chanteur/auteur) a aiguisé
sa plume et rédigé des textes forts qui se démarquent
totalement de ce qui peut se faire : Histoires improbables, Héros
cherche aventures, La comédie à la française,
Les nuits diluviennes
Leur musique est celle de dignes héritiers des Clash ou
de la Mano Negra avec toujours une bonne dose de cuivres (grâce
à Roro, Philly et Daddy) que le mixage a mis particulièrement
en valeur.
D'entrée de jeu on est capté par les mélodies
énergiques mises en valeur par des arrangements accrocheurs
pour tous les instruments : L'empire du moi, Carnet d'une égérie,
L'odyssée du réel ou la splendide Indianapolis (plus
pop que les autres).
La Ruda Salska a mis beaucoup de cur dans ce disque pour
un résultat indéniablement bon, le seul petit reproche
serait vis à vis du graphisme de la pochette. A écouter
rapidement puis à aller voir dans sa version live dès
qu'ils passeront à côté de chez vous.
En savoir
plus sur La Ruda Salska.
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