Retour à l'acoustique, retour chez le label de ses premières
productions, mais c'est sous un nouveau jour que réapparaît
le saxophoniste Julien Lourau.
Il est ici somptueusement accompagné par trois rythmiques
différentes : la première est composée du
pianiste Bojan Zulfikarpasic, du contrebassiste Henri Texier (
la famille en somme) et du désormais incontournable Ari
Hoenig à la batterie ; pour la deuxième il a fait
appel au batteur Maxime Zampieri et à Fred Chiffoleau à
la contrebasse.
Mais la surprise vient d'un groupe de musiciens argentins (la
troisième rythmique) qui lance le saxophoniste sur la voie
d'une latinité jusque-là insoupçonnée.
A noter aussi la présence de son éternel complice,
le flûtiste Malik Mezzardi.
La part belle est faite au saxophone, ténor notamment,
et Julien Lourau nous livre des solis emplis de sérénité
et de sensualité. Il s'impose aussi comme compositeur puisqu'il
signe huit des onze titres de l'album.
Des morceaux au tempo plus tempéré que d'habitude,
nous font découvrir des trésors mélodiques,
El gato porteño, The rise, Tu mi turbi ou The saloon pourraient
même s'imposer comme des standards.
Un disque tendre et chaleureux qui pourrait surprendre les amoureux
du groove et qui devrait satisfaire les amoureux d'un jazz plus
classique. Mais n'en doutons pas, les deux parties devraient tomber
d'accord car ce disque est magnifique.
En
savoir plus sur Julien Lourau.
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