Sous ce nom urbain un peu flou et souvent fourre-tout se cache
le projet solo de Mike Skinner, jeune anglo-saxon talentueux qui,
pour son premier essai, réussit une très bonne alchimie
de hip hop, garage et 2 step.
Original pirate material dépeint le quotidien de la «
working class anglaise », celui qui a rythmé la vingtaine
dannées de ce lascar de Birmingham. Galères,
soirées arrosées avec les copains, football, déboires
amoureux, chômage et défonces sont donc, en vrac,
au programme des textes réalistes et authentiques.
Mike livre un album fort, de 14 titres à la production
impeccable, simposant ainsi aux yeux de la critique européenne
comme lEminem british. Un compliment sans doute pour ce
fan de culture hip hop. A vous de juger
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