Ce guitariste n'a pas la reconnaissance que mérite son
talent après 30 ans d'une brillante carrière qui
le conduisit à tenir la seconde guitare de son mentor Albert
Collins puis son intégration dans le retour du Bluesbreaker
de John Mayall dans les années 80 où il prit la
suite de quelques célébrités comme Eric Clapton,
Peter Green et Mick Taylor !
Depuis 1995, il poursuit son chemin en solo, concrétisé
par 4 albums : Gotta mind to travel (1995 - Silverstone Records),
Ya think I'd know better (1996 - Blind Pig Records), Just Let
go (1997 - Blind Pig Records) et Suspicious (2000 - Alligator)
qui connut un gros succès avec plus de 200 concerts par
an, il fut convié à jouer dans tous les gros festivals
blues nord-américains.
Deux ans plus tard, il revient en compagnie du producteur et
dénicheur de talents Steve Gaine avec un blues funky/pop
qui se rapproche plus de celui d'un Lucky Peterson que du son
urbain d'un Popa.
Non seulement il joue très bien de sa guitare (une Strato)
mais il chante aussi très bien : Can't see the streets
for my tears. Il se permet de faire un clin d'oeil à son
maître Albert en reprenant Same old thing tout en glissant
quelques unes de ses compositions : Running away from love où
ses chorus sont tops.
Un album à déguster jusqu'à plus soif, en
espérant qu'il vienne un de ces jours tourner chez nous.
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