James Taylor est l'une des légendes
vivantes des années hippies folk de la fin des années
60 (comme Neil Young) dont les chansons traversent imperturbablement
les décennies sans prendre de rides (ou si peu), on a encore
en mémoire des chansons comme Caroline on my mind ou You've
got a friend qui ont fortement marquées la musique américaine.
Inutile de vous signaler qu'il fait partie des grandes influences
de Sheryl Crow et de toute la vague pop folk qui déferle
depuis plusieurs années.
Même si depuis quelques années James modère
ses publications (son précédent disque : Hourglass
remonte à 1997), il a toujours ce talent de songwriter
chanteur doté d'une magnifique voix pure qui se marie si
bien à sa guitare acoustique, chez lui tout est calme,
harmonique et finalement indémodable car jamais véritable
dans le système marketing. ; le genre de chansons que l'on
écoute tranquillement pour se vider la tête et se
ressourcer.
Ce disque est un lieu de rencontres constructives comme du légendaire
Russ Titleman (Eric Clapton, Chaka Khan, George Benson...) et
de musiciens au CV aussi gros qu'un bottin téléphonique
: Steve Gadd, Ry Cooder, Michael Brecker, Michael Landau, Creg
Philiganes, John Pizzarelli... qui mettent leur talent au service
de ce troubadour du XXème siècle. Les chansons sont
fraîches : September grass, On the 4th of july, rythmées
et cuivrés : Whenever you're ready. Elles remettent en
selle ce songwriter à la voix suave pour 52 minutes de
pur plaisir !
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