Bien que son enfance passée en
Malawi ne la prédisposait pas spécialement à
une carrière de chanteuse, sa famille due s'exiler à
la fin des années 80 à Londres où la demoiselle
se trouva baignée dans la musique et le jazz de Billie Holiday,
Sarah Vaughan et Shirley Horn. Un peu plus tard elle rentra dans
une chorale ce qui lui permis de travailler sa voix et de faire
des connaissances dont le producteur français André
Manoukian qui lui a permis d'enregistrer ce disque.
Malia a écrit une grande part des textes qu'elle chante
d'une voix chaleureuse et sobre (un peu entre Macy Gray et Randy
Crawford) qui se pose sur des mélodies colorées
par un jazz pop groovie économe en arrangements qui laisse
passer 100 % de son feeling.
Elle évite tout emprunt aux modes fourre-tout actuelles
en restant volontairement dans un schéma classique et intemporel.
Ceci donne plusieurs chansons fortes comme Yellow daffodils où
Erik Truffaz vient souffler quelques notes, Angel kiss (à
nos yeux l'une des plus belles), Twinckling little star (aux intonations
world données par Pap Abdou Sek), un duo virtuel avec l'une
de ses stars : Billie Holiday (Solitude) et chante quelques mots
en français sur India Song.
Malia a du talent, son association à un producteur renommé
lui a permis de franchir les étapes rapidement et de publier
un album prometteur.
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