Ce disque au titre si long (Never trust a guy who after having
been a punk is now playing electro) aurait très bien pu
se nommer 20 ans déjà, puisque c'est en 1983 que
se forma ce groupe punk, ils sont toujours très en forme,
continuent à sortir des disques puis à partir en
tournée dans l'hexagone.
Leur secret de longévité réside sans doute
dans leur sens de l'humour et de la dérision qu'ils pratiquent
qui se retrouve aussi bien dans les textes que dans leurs prestations
scéniques particulièrement visuelles.
Ce neuvième album a été enregistré
au fin fond de la campagne française en compagnie de Clive
Martin (Dolly, Silmarils
) qui s'est occupé de la
réalisation et de la production. Au programme : beaucoup
d'énergie ponctuée de moments un peu plus calmes
(il faut bien récupérer) et beaucoup de rigolades
avec un Didier Wampas qui ne se prend pas au sérieux. Il
se prend à rêver du compte en banque de Manu Chao,
s'informe en lisant Le télégramme de Brest et qui
nous conte sous forme de ballade la dure vie des apprentis charcutiers
(corporation trop souvent oubliée) et ce sujet crucial
traité par les Wampas est particulièrement poignant
Si les amplis des guitares sont souvent poussés à
fond, quelques titres viennent calmer l'ambiance générale
: Comme un kenyan, Le vélo violet (une douce ballade) avant
de remettre la gomme avec Chocorêve, Liste de droite etc
Non les Wampas n'ont toujours pas calmé leurs délires
après 20 ans de bons et loyaux services, ils honorent ce
punk première vague, qui depuis, a tant été
copié, tout en restant fidèle à leur éthique
de ne pas se prendre au sérieux. Le résultat donne
une bonne bouffée d'air frais aux oreilles ! A écouter
puis à aller voir en concert, bonne humeur garantie.
Les Wampas en
interview.
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