1998 création des BRMC à San Francisco, déménagement
pour Los Angeles et signature pour Noël d'un contrat avec
Virgin leur garantissant l'indépendance musicale, 2000
premier
album qui leur permet de sillonner les USA puis l'Europe et
de se faire remarquer par les médias (dont Zicline).
Ce premier succès les incite à déménager
à nouveau pour Londres où le rock est en plein retour
de grâce. Les trois copains : Robert Turner, Peter Hayes
et Nick Jago se retrouvent dans un petit studio de l'est londonien
afin d'enregistrer ce second opus sur lequel ils souhaitent être
énergiques, directs et un peu plus puissant en conservant
leur âme contestataire, bref un vrai disque de rock.
Le résultat est à la hauteur de leurs espérances
et dès la première piste : Stop, on enfourche un
rock efficace, coloré parfois de new wave des années
80 avec la voix du chanteur passée dans une réverbe
(rappelant aussi Marc Bolan), et des titres plus pesants, un peu
façon Cure : Ha ha high babe.
Si l'énergie passe par de grosses guitares saturées,
le sens de le mélodie n'est pas pour autant oublié
comme l'attestent plusieurs titres : Six barrel shotgun, Generation,
Rise or fall
avant de décrocher les guitares sèches
le temps de And I'm aching.
Les Black Rebel Motorcycle Club (nom pris en référence
à Marlon Brando pour son rôle dans le film L'équipée
sauvage) ont retrouvé la recette de la hargne qui fait
vivre depuis plus d'un demi siècle le rock et l'on remise
au goût du jour, preuve que cette musique n'est pas passée
aux oubliettes de l'histoire musicale, vous en doutiez ?
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