Tété est un gentil garçon
qui a trop injustement été cantonné à
des références rapides.
En effet son second disque, après le
live paru il y a quelques semaines, : A la faveur de lautomne,
clappe de la mâchoire et empêche le mauvais critique,
pour le qualifier, daller chercher du Ben-Harper Français.
Ce quil fait est assez unique et la présence de
nouveaux collaborateurs laideront sûrement à
se faire un nom : le sien. Deuxième album, celui de la
recherche plus élaborée, celui quil faut absolument
sortir en peu de temps finalement au vue du premier (L'air
de rien) qui est souvent le travail dun début
de vie.
Celui-ci néchappe pas à la règle,
il est plus pointu que son grand frère et plus coloré.
Son univers simpliste fond dans la marge et la page blanche prend
des couleurs de vieux scopitones. Tété critique
ses contemporains dans : Les temps changent, magnifie Montréal
et noublie pas de sauto-flageller sur L'art délicat
de passer pour un con.
Avec la méchanceté intelligente dun Brassens
ou dun Alphonse Allais (Latchav), ses histoires sont de
bons moments de musique car il manipule plus que correctement
la ballade avec le fond, finissant son poing dhonneur dans
la tronche des prétentieux, des moralistes et bise la femme
intelligente sur le front en attendant dêtre aimé.
En toute simplicité, ses envies le poussent à populariser
(dans le sens noble) ses chansons. Ne vous étonnez pas
dentendre des bruits bizarres de temps en temps, cest
voulu, c'est une façon de rester simple en illustrant sporadiquement
ses historiettes de samples farfelus.
Tété est avant tout un bon musicien qui samuse
et nous donne du plaisir. Que demander dautre ?
Interview
de Tété.
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plus sur Tété.
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