Plus gros carton de la récente scène neo metal
française, la bande de Kemar (désormais plus convenablement
rebaptisé Mark Maggiori) avait laissé transparaître
la volonté de ne pas accoucher d'un Episode 3 en conférant
à sa musique une approche beaucoup plus mélodique
que par le passé.
Il est vrai qu'au niveau du chant, les cris et autres mimiques
insupportables pour certains ont quasiment disparu au profit de
refrains quasi pop : Divine excuse.
D'un point de vue musical, Pleymo se détache quelque peu
des riffs classiques du neo quoique certaines habitudes persistent
: L'insolent, Polyester môme.
A la manière d'un Incubus, Pleymo s'aventure dans des
ambiances nettement moins agressives que par le passé mais
malheureusement avec moins de réussite que son homologue
américain : Modaddiction, le refrain hideux de Sommes nous
?.
Coté production, quasiment rien à dire si ce n'est
qu'une fois de plus le combo s'est donné les moyens de
ses ambitions. Même si on ne peut que s'incliner devant
cette volonté d'évoluer, force est de constater
que malgré des progrès frappants au niveau du chant,
Pleymo n'arrive pas à convaincre et c'est dommage.
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