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Cloclomania.

Naïve - Variété.

Cloclomania

  1. Le téléphone pleure
  2. Le lundi au soleil
  3. Stop in the name of love
  4. Oh what a night
  5. Le printemps qui chante
  6. I go to Rio
  7. Même si tu revenais
  8. Le mal aimé
  9. Belles, belles, belles
  10. Chanson populaire
  11. Alexandrie, Alexandra
  12. ...

On a le droit de détester Claude François. Par contre Claude François revisité et compilé par Béatrice Ardisson c'est déjà autre chose.

Cette jeune femme qui nous avait enchantée avec ses productions Paris-Dernière, revient à la charge sur un nouveau recueil qui s'intitule " Cloclomania, une collection obsessionnelle de Béa ".

Et pour débuter la collection, on s'attaque au plus grand "faiseur de tubes électriques" des années yé-yé : Claude François. Les adorateurs du plombier-électricien de chez Flèche seront charmés par ces productions trouvées dans les malles bizarroïdes de la chanson underground française ou sur des marchés du disque du monde entier.

Certaines compositions ayant même eu la chance d'être commandée pour l'occasion : Le téléphone pleure par Zic Zazou enregistré sur une sonnerie de portable est une belle introduction à cet univers décalé mais jamais dérangeant, ni méchant.

Le point d'orgue est bien sûr Le mal aimé chanté pour l'occasion par Arthur H, ou la rage lancée de KLR sur Même si tu revenais, sans oublier un Jahel et ses gazelles baba cool qui chantent Belles, belles, belles sur des rythmes afro.

Cependant ce qui est aussi à noter, c'est que le blond platine et ses danseuses, s'exportaient plutôt pas mal. La preuve : Oh, what a night, par Frankie Valli and the Four Seasons qui traduit en anglais Cette année là. Le Brésil, l'Argentine, l'Islande connaissent tout de la France des années 70 grâce à Cloclo.

C'est en hommage à cette période que Bang-Gang, Marecello Ferreira ou Luis casse le moule classique et y mettent leur touche personnelle. La seule chanson interprétée en dernier sur l'album, par le maître du jeu de hanche himself, c'est Donna-Donna, en japonais. Loin de faire rire il est séduisant dans la langue du saké et l'on s'interroge sur le manque d'intérêt que nous avions porté jusqu'à présent sur cet artiste un rien ringard qui reprend des couleurs grâce à Madame Ardisson.

 


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