Voilà quelques temps déjà qu'Henri Texier
tourne sur les scènes de France et de Navarre avec son
Strada Sextet. (V)ivre en est le premier témoignage en
studio, et, une nouvelle fois, le contrebassiste et chef d'orchestre
a su tirer le meilleur de chaque musicien pour donner corps à
une uvre forte et collective.
Christophe Marguet derrière les fûts et Henri Texier
à la contrebasse offrent une rythmique puissante aux trois
souffleurs, Sébastien Texier aux clarinettes et Saxophone
alto, François Corneloup aux saxophones baryton et soprano
et Guéorgui Kornazov au trombone. Ces trois là savent
s'accorder à merveille en une section soudée ou
se libérer pour des parties improvisées enflammées.
Et puis il y a la guitare de Manu Codjia, un son et un phrasé
reconnaissable entre mille qui apporte une touche incisive.
Le morceau qui ouvre l'album, Old Delhi, donne le ton et nous
emporte pour plus de treize minutes émérites, on
oscille entre mélodie apaisante et moment plus sauvage.
Chaque titre sonne comme autant d'hymne, à la fois lourd
de sens mais aussi rempli d'allégresse et de générosité.
Un vent de révolte couve sous la brise mélodique.
Après son Azur Quartet (devenu quintet), Henri Texier
a trouvé un nouveau groupe ambitieux, capable de franchir
les frontières de son imaginaire et de s'imposer comme
l'un des meilleurs orchestres européens.
En
savoir plus sur Henri Texier.
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