Retour en arrière en 1998/99, Manau fit danser et rire
la France grâce à des chansons comme La tribu de
Dana, Panique celtique ou Mais qui est la belette. Les trois copains
mélangeaient leur descendance bretonne, le flow rap ainsi
qu'une bonne dose d'humour. Il n'en fallut pas plus pour faire
un carton.
L'année suivante, le groupe tenta de confirmer cet engouement
avec Fez noz de Paname mais le résultat commercial fut
beaucoup plus mitigé, d'où ce long silence.
Après quatre années de disette et le départ
de l'un des larrons, Manau tente un come back avec ce On peut
tous rêver. Malheureusement le sens de la dérision,
l'ambiance festive et les légendes celtes ne sont plus
au rendez-vous ; pas facile d'évoluer tout en capitalisant
sur un nom connu. Les chansons ont été travaillées,
les arrangements intègrent des notes de guitare sèche
et parfois de violon.
Manau veut changer de style pour dépasser la simple image
de groupe festif dont les chansons ont souvent rythmés
les bals populaires et les mariages. Parviendra-t-il à
trouver son second souffle, à l'écoute de ce disque
le challenge n'est pas gagné d'avance.
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