Etrange phénomène que ce fils d'un ex-caïd
de la mafia parisienne, élevé entre les USA et la
France, qui a souhaité parler de son enfance en musique,
comme pour mieux exorciser un passé que l'on imagine hors
du commun.
Ayant fait le choix de s'exprimer en anglais, Zem prend le risque
de se frotter d'entrée de jeu aux ténors de la pop
rock anglo-américaine mais apparemment cette perspective
n'a pas l'air de l'effrayer.
Il s'exprime sur une musique certes bien exécutée
mais pas spécialement originale, Zem parvient à
sortir son épingle du jeu grâce à un chant
que l'on sent aussi sincère qu' impliqué. Certains
titres sortent du lot comme l'éponyme Heavy duty burdens
ou encore le premier et excellent single : Oh my my.
L'ensemble des compositions demeure de très bonne qualité
et permet à Zem d'entrer dans la planète pop rock
avec une carte de visite qui n'a rien à envier aux autres,
ce qui est déjà presque un exploit.
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