L'ambre est une matière noble et rare, à l'image
de Johan Asherton. Cet artiste fut, au début des années
quatre-vingts, leader de The Froggies, groupe parisien au son
rock-garage. Par la suite, il donna un esprit plus blues à
sa musique en fondant The Liquid Gang. Il se lanca ensuite dans
une carrière solo, enregistrant quelques disques vivement
salués par la critique.
Pour son huitième album, le songwriter a choisi le dépouillement,
s'accompagnant magistralement à la guitare, et invitant
sur certains titres, le contrebassiste Pierre Badaroux-Bessalel,
le violoniste Dimitri Artemenko, l'accordéoniste Eric SIgnor,
le percussionniste Marc Varez et Ian Kent au dobro et à
la mandoline.
Des atmosphères que l'on partage devant un feu de cheminée
à l'intérieur d'une grande maison dans la campagne
anglaise. Assis dans un fauteuil en rotin, un chat pelotonné
ronronne sur les genoux, on écoute le chant grave et envoûtant
de Johan Asherton.
Des histoires poétiques, des chansons où les montagnes
sont toujours plus hautes à escalader, mais la prouesse
tellement plus belle, des images traversent l'esprit, on s'échappe
un moment avant de replonger, la musique de Johan Asherton est
décidément indispensable.
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plus sur Johan Asherton.
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