Pour certains, le luxe, c'est l'espace, pour d'autres, c'est
pouvoir s'offrir l'inutile, ou encore se pavaner dans une grosse
décapotable. Avec Stardown, l'auditeur aura le privilège
du "luxe auditif", à savoir les oreilles en goguettes,
le cerveau en ébullition et le corps en transe. L'entrée
en matière avec Point G est d'ailleurs fatale, toute résistance
s'avère inutile.
Electro Deluxe est né en 2001, dans les sous-sols du IXème
arrondissement de Paris. C'est à la base un groupe de quatre
musiciens, Thomas Faure aux saxophones, Jérémie
Coke à la basse, Gaël Cadoux aux claviers et Arnaud
Renaville à la batterie qui ont décidé de
mettre dans un pot commun leur amour du jazz pour certains et
celui du funk pour les autres. En ressort une musique à
l'énergie décuplée par l'envie d'en découdre
des quatre compères. Le piano électrique offre des
couleurs chatoyantes, la caisse claire bastonne, la basse ronronne,
accrocheuse et le sax s'envole. La musique tire aussi vers l'électro
et le hip hop, enregistrée de main de maître par
Julien Birot, par ailleurs guitariste et programmateur de Wise.
Mais voulant faire profiter leurs amis musiciens de leurs judicieuses
compositions, ils ne se sont pas privés pour inviter un
plateau de rêve : Guillaume Poncelet à la trompette
et Philippe Sellam au saxophone, c'est à dire les cuivres
de Nojazz,
les très reconnus Didier Lockwood au violon et Flavio
Boltro à la trompette ou encore DJ Gump aux platines.
Le chant n'est pas en reste avec le rappeur américain IMO
et la voix plus sensuelle de Cynthia Saint-Ville ou Ousmane.
Une belle profusion de sons qui laisse malgré tout un
ensemble cohérent qui a fière allure. Allons vite
les découvrir sur scène.
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