Alana Davis n'en est pas à son coup d'essai, puisqu'il
s'agit de son troisième album, mais la demoiselle joue
définitivement dans la même catégorie qu'une
Norah Jones ou bien une Joss Stone. Le timbre de voix est d'ailleurs
très semblable à celui de Stone. En fait les professionnels
ne s'y sont pas trompés, puisqu'Alana est accompagnée
du guitariste de Miss Jones et du bassiste de Miss Stone.
Fille de deux musiciens de jazz, un père noire (Walter
Davis Jr) et une mère blanche (Anamara), Alana était
prédestinée à rejoindre elle aussi le milieu
de la musique. A l'âge de 18 ans elle prend sa guitare et
en 1997, elle enregistre son premier album, Blame it on me, dont
les deux premiers singles sont des tubes. Suivra un second album
enregistré en 2000. Avec le succès, elle est convoitée
par des grandes maisons de disque comme Sony, mais rien n'y fait.
Elle crée sa propre maison, sous le nom de Tigress Records,
label sous lequel sort le petit dernier.
Ses influences sont nombreuses, son père (bien évidemment)
mais aussi des artistes comme Stevie Wonder, Joni Mitchell ou
encore Miles Davis.
Des onze compositions, elle en a écrites neuf, seules
Don't fear the reaper (Blue Oyster Cult) et Nice time (Bob Marley)
sont des reprises; d'ailleurs la dernière est une incursion
très réussie dans le répertoire reggae.
Si l'album débute avec un titre aux sonorités plutôt
jazz, la suite est plutôt pop ou rock sur fond de guitares
électriques (The benefit) ou acoustiques (Create). Tous
les styles musicaux conviennent à Alana, cette dernière
ne se contentant non seulement de pousser la chansonnette, mais
également de jouer de la guitare sur tous ses titres.
Une artiste complète à découvrir impérativement,
outre-Atlantique elle est déjà une star, il ne lui
reste plus qu'à traverser l'océan pour venir nous
séduire.
En savoir
plus sur Alana Davis.
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