Ce duo new-yorkais avait marqué la fin du siècle
précédent avec un premier opus (#1) qui avait étonné
beaucoup de chroniqueurs. Après quelques années
de réflexions, des changement de cap professionnels, Warren
et Fisher se sont retrouvés en studio avec l'envie d'écrire
ensemble une nouvelle page musicale assez différente de
ce qu'ils avaient fait ensemble.
Contrairement à leurs habitudes, ils n'ont pas travaillé
chacun de leur côté mais collaborèrent ensemble
et invitèrent même des musiciens à les accompagner.
FisherSpooner reprend à son compte l'électro avec
un arrière goût de ce qui se faisait dans les années
80 (entre Human League et New Order), ce qui donne des compositions
rythmées et aériennes mises en boite par l'ingénieur
du son Nicolas Vernhes sous les habiles conseils de Tony Hoffer
qui a su si bien s'occuper de Beck et des français de Air.
La touche finale a été apportée par Mirwais
(ex-Taxi Girl et tête pensante des derniers albums de Madonna)
qui a apporté avec lui les dernières idées
manquantes et sans doute une partie de tous ces petits effets
électroniques produits par des synthés analogiques.
FisherSpooner ne révolutionnera pas le monde de l'électro
mondiale mais propose un album plaisant où les climats
passent facilement du calme à la tempête avec des
voix aériennes. A écouter.
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