Le légendaire Blue Note continue son ouverture commencée
avec Norah Jones grâce à un jeune songwriter : Amos
Lee qui a été découvert par hasard alors
qu'il travaillait dans un bar de Philadelphie la journée
et le soir décrochait sa guitare pour jouer devant les
consommateurs. Toujours à l'affût de nouveau talents,
ce label l'a pris sous son aile afin de lui permettre d'enregistrer
ce premier disque.
Amos Lee est né à la fin des années 70 aux
USA, s'il a écouté les groupes de hip hop de l'époque,
lui a été plus influencé par la folk, la
soul, la country music et il cite volontiers parmi ses mentors
Stevie Wonder, Donny Hattaway ou Terry Callier pour le côté
mélodique qu'ils développent dans chacune de leurs
chansons.
En effet, ce premier essai particulièrement réussi
présente un jeune homme simple qui aime s'accompagner de
sa guitare sèche sans artifices si ce n'est quelques musiciens
et des arrangements aussi sobres que chaleureux et intimistes,
d'ailleurs le premier titre (Keep it loose, keep it tigh) donne
le ton général de ce disque, il y est accompagné
par Norah et son piano.
Amos a été pris en main par le bassiste de la pianiste
: Lee Alexander qui a conservé le côté intimiste
et profond des compositions du jeune homme; on a l'impression
d'écouter une série de classiques de la musique
américaine tant la réalisation est de qualité
et on en regretterait même qu'il n'y ait pas plus de chansons.
Amos Lee reste dans la grande tradition des songwriters allant
de Neil Young en solo à Bob Dylan celui-ci l'ayant justement
choisi pour ouvrir sa dernière tournée américaine.
S'il n'invente rien il a mis suffisamment de conviction et de
cur dans ses compositions pour se voir attribuer le titre
d'espoir de l'année et il est probable que le choix de
Blue Note s'avère être judicieux. Avant que l'avenir
confirme ou infirme nos propos, jetez-vous sur ce premier disque
de ce jeune homme qui aime la simplicité des paroles et
des notes.
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sur Amos Lee.
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