Cinq années auront été nécessaire
à Billy Corgan pour tourner la page des Smashing Pumpkins
et sortir un album solo qui interpellera tous les fans du défunt
groupe.
L'univers dépeint ici par Billy n'est pas sans rappeler
les mouvements cold wave / new wave du début des années
80 avec beaucoup de sons électroniques et de guitares ultra
saturées, un peu dans l'esprit de Adore (de Smashing),
avec des ambiances pas très joyeuses.
Justement sur cet ode aux 80's, le charismatique leader de Cure
: Robert Smith vient chanter et jouer de la guitare sur une reprise
torturée de l'un des tubes de Bee Gees : To love somebody,
qui n'a rien à voir avec la version originale des trois
frères.
Si le talent de compositeur de Billy Corgan est indéniable,
on s'étonne qu'il n'ait pas mis plus de diversité
dans les douze chansons qui suivent les mêmes plans sonores,
hormis quelques notes de piano ou de violons qui viennent occasionnellement
éclaircir le tableau bien sombre.
Un disque difficile qui s'adresse principalement aux fans purs
et durs et sans doute à un très jeune public n'ayant
pas connu les 80's qui y découvrira des ambiances qui semblaient
plus ou moins tombées dans l'oubli.
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