Alors que le style Nu Soul semblait être réservé
à certains labels, Warner vient s'y implanter avec sa nouvelle
diva qui a visiblement grandi au doux son de tous les classiques
de la Motown et de la grande famille de la musique noire américaine
jusqu'à la funk des années 80 dont elle s'inspire
sur le pétillant Good time.
Sans pour autant rivaliser avec les mastodontes du genre (Angie
Stone, Erykah Badu
), Leela James signe un premier album
prometteur où l'on peut trouver la touche de génie
de Wyclef Jean sur Ghetto, puis Raphael Saadiq qui a collaboré
à l'écriture ainsi qu'à la production de
deux titres.
Plus loin Leela enchaîne une série de compositions
mid-tempo (When you love somebody, Mistreating me
) dans
la pure lignée d'une soul revival où sa gracieuse
voix fait passer l'émotion propre à la soul, ce
qui la présente comme une rivale à Joss Stone.
En effet, elle aussi est entourée de musiciens qui apportent
une indéniable qualité sonore, parfois quelques
cuivres enrichissent les arrangements, ainsi que des choristes
à la voix suave qui contribuent à ce petit côté
" oldie" , y compris lors de la reprise du tube de No
Doubt (Don't speak).
Ce disque permet de découvrir cette jeune chanteuse douée
tout au long de quinze titres particulièrement imprégnés
de soul calme où le mot feeling est une constante. Leela
James parviendra sans aucun doute à imposer quelques singles
et à se faire un nom dans la Nu Soul. Agréable découverte.
En savoir
plus sur Leela James.
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