Voilà déjà presque dix ans qu'Astonvilla
fait partie intégrante du paysage rock français.
Plus besoin de préciser que ce n'est pas qu'un club de
football : Astonvilla a su se (re)faire un nom. Malgré
une formation très instable, Fred a toujours été
là pour imposer la griffe " Astonvilla " à
un rock que l'on reconnaitrait désormais entre tous.
La recette est donc la même, de bons gros riffs électriques
habilement mélangés à un esprit acoustique
omniprésent. Mais par rapport à Strange, le précédent
album, Astonvilla a beaucoup changé. S'il est évident
qu'ils ont gagné en maturité, on est davantage frappé
par un sentiment de rebellion qui anime certains titres de ce
nouvel album, le phrasé est plus violent, plus cru, et
le résultat s'avère plus engagé qu'auparavant.
A la fois dénonciateur et toujours aussi efficace, cet
album fait aussi le point sur une carrière déjà
bien fournie. Sans faire une simple synthèse sans saveur,
Astonvilla a su puiser avec intelligence dans son propre répertoire
afin de s'assurer au mieux de bien sonner " comme avant ",
ce qui n'ait jamais évident avec les changements de formation.
Mais c'est réussi, car le groupe a franchi un nouveau palier.
C'est une habitude désormais : qui dit nouvel album, dit
forcément tubes potentiels, et ce n'est pas De jour comme
de nuit qui va déroger à la règle. De la
même manière que Raisonne, Le chien ou encore Voiture
française, des titres comme Rockmusic, Un million de lézards
ou encore Tête de lune devraient bientôt être
sur toutes les lèvres.
Vous l'aurez compris, De jour comme de nuit est probablement,
avec Strange, le meilleur album du groupe. C'est en tout cas celui
dont Fred est le plus fier.
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sur Aston Villa
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