Avec ce vingtième album solo, Paul s'assagit pour proposer
un disque majoritairement doux, très mélodique où
il se met au piano, à la guitare sèche ou à
divers instruments y compris la flûte puisqu'il en est le
principal musicien.
En effet McCartney et son producteur Nigel Godrich (Radiohead,
Beck
) ont décidé d'étonner l'auditoire
avec des chansons à fleur de peau comme Jenny Wren, une
splendide ballade acoustique où la voix du chanteur musicien
se fait particulièrement douce, il en est de même
avec A certain softness qui conjugue ballade pop et quelques influences
à la fois latines et jazzy.
Pour trouver une chanson au rythme un peu plus soutenu, il faut
attendre la onzième piste (Promise to you girl) ou la splendide
Anyway de clôture qui s'échappe du monde d'une pop
trop classique. Paul McCartney se surpasse et dépasse les
limites d'une musique dont il a posé les fondements avec
ses trois copains quarante ans plus tôt. Il se fait inventif,
doux, original et aborde une espèce encore un peu plus
large qui dépasse les limites d'une pop british dans laquelle
il sert souvent d'exemple.
Ce vingtième enregistrement s'avère un excellent
cru où il revient à une musique qu'il développa
dans son premier enregistrement solo, les fans seront sans aucun
doute ravis de retrouver leur bassiste préféré
dans un rôle sur mesure où il sait prendre quelques
risques pour ne pas se répéter, sans doute que Nigel
y est pour quelques choses. A écouter.
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plus sur Paul McCartney.
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