Cest beau un homme de 72 ans qui chante Jaimerais
la vie, cela donne espoir en lavenir et surtout provoque
des folies douces qui font les meilleurs disques. Sur onze plages
entre Rio et Paris, Moustaki continue sa ballade de nomade sachant
apprécier les instants présents.
Les airs de bossa incrustés sur ce disque sont aussi contemporains
quanciens, magiques, sensuels et vivifiants. Dans une ambiance
familière de guitares, de percussions ensoleillées,
et enrobé de cordes et de cuivres le métèque
reste toujours un grand enfant de mère juive. Cest
bien connu que le meilleur sort des vieux pots et reste pur comme
leau des nappes phréatiques.
Le temps passe et la nonchalance de Moustaki lépicurien
dans notre époque si oublieuse des grands artistes porte
haut les couleurs du bonheur. Toujours hors mode mais tellement
à propos, la flamme que provoque toutes les femmes aux
yeux du chanteur trouve grâce sur les titres malicieux que
sont Femme ronde et Jai une grande faiblesse pour les femmes.
Le travail de Francis Hime (créateur dun label de
musique brésilienne) aux arrangements, rend le tout encore
plus adorable. Les eaux de Mars est repris ici en fin de disque
pour rendre hommage à son grand ami Tom Robins et Bahia
sur une musique de Mario Lima met de la joie pour léternité.
En
savoir plus sur Georges Moustaki.
|