Voir arriver un nouvel album de Staind, c'est comme revivre un
bon souvenir. Break
the cycle, album culte qui aura vraiment marqué sa
génération de par sa classe. Puis il y eu 14
shades of grey, un poil plus dur. Chapter 5, cinquième
album du groupe (comme son nom l'indique), reprend la même
recette, qui allie émotion à fleur de peau et riffs
bien lourds, tout en gagnant encore en intensité.
Plus le temps passe, et plus Staind s'éloigne de ce qui
a fait son succès à l'époque de Break the
cycle, sans pour autant perdre en qualité, voilà
qui est prodigieux. Chaque album de Staind est différent,
et ce cinquième chapitre en est l'exemple même.
On a l'impression que le groupe se découvre au fur et
à mesure, que chaque nouvel album le renseigne plus amplement
sur sa propre identité. Seule certitude acquise depuis
bien longtemps : la voix de Aaron Lewis est vraiment admirable
!
N'allez pas croire non plus que les ballades ont disparu au profit
d'un gros son métal qui se serait généralisé,
preuve en est le très touchant Schizophrenic conversations,
qui vient à point nommé après un Paper Jesus
qui, au contraire, montre que le groupe a gagné en brutalité.
Sans parler de Devil, Everything changes et Take this, trois grands
moments d'émotion.
Staind continue son petit bonhomme de chemin et a choisi de jouer
à fond la carte de la diversité, même si la
grande majorité des titres affirme clairement l' identité
" métallique ", à l'image de titres comme
Run away, Falling, Cross to bear, Please ou encore le puissant
King of all excuses.
Pour tous ceux qui croient encore que le métal est un
style répétitif, Chapter 5 tombe à pic, car
il y a de grandes chances pour que les réticents deviennent
fans en écoutant ce nouvel effort de Staind, qui nous livre
là une nouvelle page de sa riche histoire.
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Staind.
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