Comment évoquer ce nouvel album de Julien Clerc sans oublier
la tragique disparition de son ami de toujours qui lui a offert
de nombreux tubes devenus des classiques : Monsieur Etienne Roda
Gil, à qui ce disque est dédié. Il a pourtant
fallu se remettre devant le piano pour préparer ce nouveau
disque, arranger et mettre en musique les deux derniers textes
d'Etienne et collaborer avec Jean Loup Dabadie, Maxime Le Forestier
et Carla Bruni sur de nouvelles chansons.
La production et la réalisation sont assurées par
un autre bon copain : Erick Benzi qui a invité en studio
quelques musiciens de qualité comme Gildas Arzel ou Renaud
Garcia-Fons pour accompagner le chanteur dans le studio caché
au fond du jardin d'Erick.
Dans ce recueil de chansons, Julien nous présente Marie
Louise, soutient la cause des réfugiés, nous conduit
au Rio Negro avec en point commun à toutes les chansons
l'ombre d'une femme gracieuse. Plus loin il nous fait visiter
les quartiers nord parisien en partant de la Place Clichy. Julien
se fait tendre ou rythmé, les musiciens tissent derrière
lui un tapis de velours où la guitare sèche et le
piano tiennent une place prépondérante dans les
arrangements et s'amusent à colorer en reggae la chanson
de Carla Bruni : Docteur.
Julien joue avec les mots, il se fait tendre ou joyeux et signe
un disque dans la continuité qui va satisfaire le nombreux
public qui le suit depuis une trentaine d'années.
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plus sur Julien Clerc.
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