Inutile de présenter cette chanteuse qui depuis plus de
vingt ans tient la tête des ventes à chaque parution
d'un nouvel album et dont la sortie de ce Confessions on a dance
floor a déjà été largement médiatisée
depuis plus de deux mois.
Pour cette nouvelle mouture dont la vocation essentielle est
de faire danser, la Ciccone a encore collaboré avec Mirwais
(qui était très présent sur ses deux précédents
opus) mais surtout avec Les Rythmes Digitales qui apportent une
coloration disco, pas très loin de celle de Georgio Moroder
à sa grande époque.
Le premier single extrait et chanson d'ouverture: Hung up donne
le ton avec un gros rythme, un sample d'Abba et beaucoup de sonorités
électroniques. Plus loin le tempo reste puissant et fera
danser même les plus récalcitrants avec d'autres
futurs singles comme Sorry, Let it will be ou l'organique Forbidden
love.
Même si les premières écoutes peuvent surprendre
avec cette approche musicale un peu trop dance music, le génie
artistique de Madonna et de son équipe n'ont pas donné
dans la facilité et petit à petit on découvre
derrière le beat toutes les petites finesses qui font d'une
chanson un prochain tube, c'est le cas pour Jump ou Isaac, pourtant
on en attendait encore plus de cette dame qui nous étonne
moins qu'habituellement.
Sans être totalement convaincu de tenir entre les mains
le meilleur disque de Madonna, Ray of light de part sa diversité
et son originalité reste l'une des références,
cette confession parviendra sans aucun doute à atteindre
son public sur les dancefloors, ce qui confirme le titre qui a
été choisi.
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sur Madonna.
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