Il a beau être le " fils de " (en l'occurrence
de Véronique Sanson et de Stephen Stills), Chris Stills
est en train de se faire une place au firmament de la chanson.
Son deuxième album séduit dès les premières
notes, notamment avec sa voix très chaude, aux accents
seventies, le tout sur une orchestration folk notamment pour The
golden hour ou plus orientée pop.
Pour faire le lien entre les deux pays de ses parents, il a choisi
d'interpréter des titres en français. Ainsi, il
reprend Fin du monde et Démon de Stéphan Eicher
; si le premier titre est fidèle à l'original, le
second est une interprétation plus personnelle, plus reggae,
alors on aime ou pas
Côté cocorico, on peut remarquer une composition
de Jean-Louis Murat avec Kitty Cathy (on reconnaît aisément
la patte du musicien et parolier) et Deuxième chance écrite
par Boris Bergman (connu comme auteur de Bashung).
L'album fait aussi la part belle aux titres lents, langoureux,
comme When the pain dies down ou encore For you, un slow tendre
sur lequel danser avec un éclairage tamisé
Petite incursion dans le style disco avec Fool for love, très
réussie d'ailleurs.
En 2006, Chris sera en France pour quelques concerts, à
ne pas manquer afin de découvrir ce jeune artiste. Il a
d'ailleurs déjà accompagné sa star de mère
lors de sa dernière tournée.
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