Que dire de cet artiste britannique, lui qui en est déjà
à son septième album, qui reste encore trop peu
(re)connu en France et qui pourtant à chaque sortie d'un
nouveau disque connaît un immense succès, notamment
outre-Manche et tourne à travers le monde entier
Oui mais voilà, la France semble rester insensible à
son talent, dommage.
David Gray compose et écrit des textes remarquables, empruntsde
poésie, odes à la vie, à l'amour (Nos da
cariad, gallois pour Goodnight sweetheart) et parle de la mort
avec The one I love. Il se permet aussi une critique de notre
quotidien dans Hospital food et de toutes les inepties qui nous
sont servies à la télévision et que nous
absorbons sans critiquer, comme la nourriture d'hôpital
même si c'est immangeable...
Si personnellement il estime que cet album est le meilleur notamment
d'un point de vue des paroles, il a changé sa manière
d'enregistrer puisque cette fois-ci il s'est entouré d'un
producteur de renom, Marius de Vries (U2), pour un enregistrement
en studio avec orchestre symphonique sur certains titres. Life
in slow motion marque aussi un changement de direction puisque
David a moins puisé dans sa vie personnelle pour composer,
mais a souhaité prendre plus de distance, être moins
autobiographique qu'avec ses précédentes compositions.
Et l'album est une réussite, un mélange des genres
avec un petit air à la Springsteen pour The one I love
ou encore de Marc Cohen avec Lately et un soupçon de Billy
Joël sur Ain't no love et quelques prouesses vocales pour
David comme avec Now and always.
Si vous ne le connaissiez pas encore, profitez de cet excellent
disque pour découvrir un très bon artiste.
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