Alors qu'on a encore en tête tous les tubes de Toto qui
marquèrent de leur empreinte la musique des années
80/90, le groupe revient avec un 18ème album aussi énergique
que mélodique.
Alors que l'on aurait pu croire les californiens en préretraite,
Steve Lukather et ses copains déboulent avec dix nouvelles
chansons comme tous les nouveaux groupes savent rarement en écrire.
En effet Toto a retrouvé l'énergie d'écrire
des chansons accrocheuses, chose dont l "on pouvait douter
à l'écoute des précédentes réalisations.
Le ton est donné dès la première piste avec
Falling in between qui arrive tel un uppercut, la six cordes du
guitariste est particulièrement agressive en déversant
de nombreux riffs et chorus pendant que les claviers de David
Paich (ou de Greg Phillinganes qui l'a remplacé en studio
et en tournée) plaquent des accords et complètent
l'ambiance. Si le début s'avère efficace, la suite
est du même niveau avec des ballades rock intemporelles
comme Simple life (chantée par Steve) et du groove avec
section de cuivres sur Dying on my feet.
Mais le maître de cérémonie est comme très
souvent le guitariste/chanteur qui entraîne son équipe
sur les pistes d'un rock californien puissant ( Taint your world)
et quand il ne chante pas, il laisse la place à Simon Phillips,
à Joseph Williams (qui était pourtant passé
uniquement les saluer en studio) et même à Steve
Porcaro (qui fit partie de la première mouture de Toto)
qui apportent avec eux une richesse vocale indéniable.
Le rock ici ne se contente pas de quelques accords simplistes,
chaque musicien y met le meilleur de lui même et surtout
ce sens mélodique qui a fait de Toto ce qu'il est après
trente ans d'une carrière trépidante. Ce cru 2006
a de quoi raviver l'appétit des fans du monde entier et
de France où le groupe a toujours eu une très grosse
côte. D'ailleurs les cinq musiciens viennent de sa lancer
dans une nouvelle tournée mondiale qui ne manquera pas
de visiter notre pays en plusieurs dates.
En savoir plus
sur Toto.
|